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Vitesse des sites Web : la France en retard !

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Ah la vitesse d’un site Web, le temps de chargement des pages, un vrai sujet trop souvent ignoré. J’en fais l’un de mes leitmotiv à chacun de mes rendez-vous avec un prospect. Et ce n’est pas un hasard ! En effet dans plus de 90% des cas que l’on me soumet, le premier problème vient de la vitesse des sites Web. Des temps de chargement de pages trop élevés donnent une mauvaise image du site, font fuir les visiteurs et repoussent Google. C’est vous dire si ce paramètre est capital ! Alors, je ne vais pas me priver d’enfoncer le clou en vous présentant une étude qui va dans mon sens et montre du doigt notre beau pays  !

Une récente étude, publiée par l’Observatoire GESTE / Cedexis sur la qualité des services Internet, nous montre une comparaison des temps de chargement des pages Web (et donc de la vitesse des sites Internet) entre différents pays, notamment Européens. Et les résultats de cette étude ne sont pas très favorables à la France.

La vitesse des sites Web comparées entre 30 pays

Ce graphique est une représentation moyenne des temps de chargement d’une page Web en Europe (Maghreb et Russie inclus). Tous les fournisseurs d’accès (FAI) ont été étudiés et son intégrés dans cette étude.

Temps de chargement des pages en Europe

Les résultats parlent d’eux-mêmes. La France, située en 16ème position, montre une faiblesse évidente par rapport à ses voisins immédiats, notamment les francophones qui sont les plus concurrentiels en matière de référencement naturel. Il faut d’ailleurs insister sur le fait que les deux premiers du classement sont francophones. Ils représentent donc une menace sérieuse pour tous les sites de langue Française (l’influence de la géolocalisation mise à part).

Temps de chargement : personne n’est parfait !

Il est également intéressant de constater qu’aucun des pays étudiés n’arrive sous le seuil préconisé par Google, à savoir 4 secondes pour charger une page complète. Il ne s’agit que de moyennes, on peut imaginer que les sites les plus performants restent sous ce couperet, ce que je vérifie d’ailleurs dans le cadre de mon activité. Mais globalement, tout le monde peut faire mieux. Avec un temps moyen de 6,5 secondes, la France dépasse la limite de 60% !

Même si nous savons que Google a la manie de mettre la barre toujours plus haut pour faire évoluer Internet, ce n’est pas une raison pour se contenter de résultats aussi moyens, pour ne pas dire mauvais. Il est donc temps de faire le nécessaire pour améliorer ça !

Comment améliorer la vitesse d’un site Web ?

Il peut y avoir de nombreuses raisons qui causent la lenteur d’un site. Celles que je rencontrent le plus souvent sont dues à un hébergement de mauvaise qualité ou sous-dimensionné, à un script mal codé ou à un CMS surchargé de plugins, enfin à des images ou des vidéos trop lourdes car non-optimisées.

D’abord, faire un audit

Le première étape de l’optimisation de la vitesse d’un site Web est donc l’identification du problème. Pour cela, l’audit Web est le seul outil pertinent. Cet audit mesurera de nombreux paramètres qui vous permettront d’identifier la source des soucis rencontrés. Il vous indiquera également les actions correctives que vous devrez mettre en oeuvre pour améliorer les choses.

Ensuite, mettre en oeuvre les actions correctives

Bien entendu, faire un audit sans lui donner une suite concrète est parfaitement inutile. Il est donc indispensable, suite à l’audit, de mettre en oeuvre les actions correctives préconisées.

Dans plus de 80% des cas que je traite, il s’agit d’abord d’un changement d’hébergement, puis d’une optimisation des contenus. Enfin, l’optimisation du code, du CMS ou, plus radical, d’une refonte du site totale.

Astuce : pensez à mettre en oeuvre un web design minimaliste !

Image de Patrick DUHAUT
Patrick DUHAUT

Professionnel du Web depuis 1993. Électronicien de formation, puis informaticien depuis 1980, j'aime la technologie. C'est donc tout naturellement que j'ai consacré mon activité professionnelle au Web dès ses premiers pas. Pendant ces nombreuses années, j'ai créé et monétisé des centaines de sites pour mon compte ou celui d'autres entreprises. Au fil du temps et des expériences, je suis devenu webmaster. On me dit aussi data-marketeur ou growth-hacker, mais je suis et resterai un webmaster. Aujourd'hui, j'aime partager et transférer mon savoir aux chefs d'entreprises désireux de réussir dans ce nouveau monde numérique. Mais, je continue à passer des heures devant mon clavier à mettre en œuvre ce que je préconise pour leur permettre de constater très concrètement les bénéfices d'un bon webmarketing ! Car pour moi, Internet n'a d'intérêt pour une entreprise que s'il lui sert à améliorer sa croissance...

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